Historique et chiffres
Historique
Le besoin du centre sportif a été identifié il y a plusieurs années. En 2003, le concepteur directeur du tourisme gruérien identifie les besoins d’infrastructures sportives lourdes pour la région. En 2007, au sein de l’Association Régionale de la Gruyère, une commission des sports est constituée et l’UREP est mandatée pour réaliser une analyse des besoins actuels et futurs (scolaires, clubs, tourisme) et des terrains potentiels. En 2009, une étude faisabilité est menée concernant deux sites prioritaires : Broc et Bulle. Un rapport est rendu et démontre un manque d’équipements scolaires, pour le sport individuel et associatif ainsi qu’aux besoins liés au tourisme et aux loisirs.
Quelques dates
2003
identification des besoins d’infrastructures sportives lourdes pour la région par le concepteur directeur du tourisme Gruérien.
2007
Constitution d’une commission au sein de l’ARG et l’UREP est mandatée pour réaliser une analyse des besoins actuels et futurs (scolaires, clubs, tourisme) et des terrains potentiels.
2009
Une étude faisabilité est menée concernant deux sites prioritaires : Broc et Bulle. Rendu d’un rapport démontrant un manque d’équipements scolaires, pour le sport individuel et associatif ainsi qu’aux besoins liés au tourisme et aux loisirs.
Historique
Le besoin du centre sportif a été identifié il y a plusieurs années. En 2003, le concepteur directeur du tourisme gruérien identifie les besoins d’infrastructures sportives lourdes pour la région. En 2007, au sein de l’Association Régionale de la Gruyère, une commission des sports est constituée et l’UREP est mandatée pour réaliser une analyse des besoins actuels et futurs (scolaires, clubs, tourisme) et des terrains potentiels. En 2009, une étude faisabilité est menée concernant deux sites prioritaires : Broc et Bulle. Un rapport est rendu et démontre un manque d’équipements scolaires, pour le sport individuel et associatif ainsi qu’aux besoins liés au tourisme et aux loisirs.
Quelques dates
2003
identification des besoins d’infrastructures sportives lourdes pour la région par le concepteur directeur du tourisme Gruérien.
2007
Constitution d’une commission au sein de l’ARG et l’UREP est mandatée pour réaliser une analyse des besoins actuels et futurs (scolaires, clubs, tourisme) et des terrains potentiels.
2009
Une étude faisabilité est menée concernant deux sites prioritaires : Broc et Bulle. Rendu d’un rapport démontrant un manque d’équipements scolaires, pour le sport individuel et associatif ainsi qu’aux besoins liés au tourisme et aux loisirs.
Etat de la situation
Un concours est organisé avec comme cahier des charges, la construction d’une patinoire avec gradins pouvant accueillir 500 personnes, une piscine couverte de 25m de long avec 8 lignes d’eau, un bassin de plongeon, un bassin d’apprentissage avec fond mobile et une pataugeoire, une halle double de gymnastique et une halle optionnelle spécifique pour les agrès ainsi qu’une place de stationnement pour 450 véhicules. A l’issue de la procédure de préqualification, deux candidats choisis par le jury, ont rendu leur projet à la fin du mois de juillet 2015. Une évaluation des offres a eu lieu en septembre 2015 et le jury a fait la proposition de stopper le concours à l’issue de cette phase et d’attribuer le mandat de planification, construction et exploitation du Centre Sportif et de Loisirs en Gruyère au Groupe HRS.
Cette décision a été validée par le Comité de direction de l’AISG le 9 octobre 2015.
Le Groupement concurrent CSLG a fait recours contre cette décision au mois d’octobre 2015. Monsieur le Préfet de la Broye, en tant qu’autorité de recours, a décidé en date du 23 mai 2017, d’accepter partiellement le recours et a annulé les décisions de sélection des candidats et d’adjudication du mandat au Groupe HRS. Ainsi, il a renvoyé la cause à l’AISG pour une nouvelle décision.
Le 16 novembre 2017, les Communes de la Gruyère ont accepté de poursuivre ce projet, sur une forme de gré à gré.
L’année 2018 fut chargée en négociation. D’un côté, la nouvelle structure composée d’un représentant politique (M. Pascal Lauber), d’un responsable stratégie et développement (Me Claude Gremion) et assistée par un AMO (assistance à maître d’ouvrage), la Société Irbis Consulting SA, spécialisée en entreprise totale et architecture. De l’autre, les représentants de la Société HRS et du Consortium CSLG rassemblées en vue de trouver un accord dans la perspective d’une collaboration sur ce projet.
Ces pourparlers ont duré jusqu’au mois d’avril 2019 et ont permis de terminer la procédure de marchés publics sans avoir de nouveau recours, de mettre à jour les coûts réels d’exploitation, de négocier le futur contrat de partenariat privé public et d’optimiser les conditions de financement en adoptant une nouvelle stratégie contractuelle ou l’AISG devient maître de l’ouvrage en complétant le contrat par une charge foncière (qui oblige le constructeur d’exploiter aux conditions convenues) et un usufruit (qui donne le droit à en percevoir les revenus).
Une présentation du projet aux Communes de la Gruyère a eu lieu en date du 5 juin 2019 et un sondage a été réalisé auprès de toutes les communes.
Le résultat démontre qu’une majorité des Communes est favorable à la poursuite de ce projet. Les autres communes expriment des interrogations et des doutes. On constate au niveau des réponses que l’engagement financier engendre des interrogations. Il existe plusieurs divergences entre les Communes qui pensent que cette infrastructure est trop petite et celles qui l’estiment, au contraire, pas assez ambitieuse. L’abandon de la partie hôtellerie a été critiqué, de même que l’absence d’une cafétaria/buvette digne de ce nom. La question de la mobilité et du parking est également l’objet de discussion.
Constat
Les Communes sont partagées sur cet important projet régional qui occupe nos associations régionales depuis une décennie. La Ville de Bulle a entrepris de nombreuses démarches pour la construction de ce complexe et a intégré à son plan directeur de l’utilisation du sol, du paysage, des sites, diverses parcelles permettant un agrandissement du site. Lors de la mise à l’enquête, la mobilité fera l’objet d’un concept particulier.
Même si ce n’est plus le projet initial, l’évolution du dossier ne remet pas en cause l’ensemble des analyses et études passées qui ont toutes conduit à une même conclusion : il existe un réel besoin d’un tel centre dans notre Région. Il convient également de rappeler que la construction d’une piscine sera absolument nécessaire en cas d’abandon de ce projet, car notre district ne répond pas aux exigences cantonales en matière de capacité d’apprentissage en natation scolaire. Les Communes devront injecter quelque 25 millions de francs (si l’on se réfère aux récentes réalisations, notamment à Romont) pour la construction d’une seule infrastructure sans le coût d’un terrain adéquat.
Convaincu qu’il n’appartient pas aux élus de se prononcer mais au peuple gruérien, le Comité de direction de l’AISG, appuyé par les membres du Comité de direction de l’ARG, a décidé, à l’unanimité, de présenter ce projet en votation populaire, laquelle doit avoir lieu le 27 septembre 2020. Le temps, l’énergie et les moyens déjà consentis depuis une décennie indiquent clairement la nécessité de permettre à la population de s’exprimer sur une infrastructure aussi importante.
Les délégués des communes ont accepté en date du 21 novembre 2019 que ce projet pragmatique, concentré sur l’essentiel et évolutif soit soumis au peuple, convaincu pour une grande majorité qu’il s’agit d’une infrastructure raisonnable mais d’envergure suffisante pour répondre aux besoins de la région.
A la suite du choix des citoyens, il appartiendrait encore aux Assemblées communales et aux Conseils généraux, durant l’automne 2020, de voter sur la modification des statuts de l’AISG. Si une seule Commune refuse la modification, il n’y aura pas de Centre sportif car l’unanimité des Communes est requise.
Sur le plan financier, un tel projet nécessite d’importants moyens.
L’association intercommunale des sports en Gruyère devient le maitre d’ouvrage et fait construire et exploiter le centre sportif par le consortium en entreprise totale pour un prix ferme et sur une durée de 33 ans. Le contrat est complété par une charge foncière (qui oblige le constructeur d’exploiter aux conditions convenues) et un usufruit (qui donne le droit à en percevoir les revenus).
Le coût de construction se monte à CHF 54’550’000.00 TTC, auquel il faut rajouter l’achat du terrain pour CHF 1’620’192.00. Il faudra également tenir compte de la préparation du dossier en vue de l’obtention du permis ainsi que des divers et imprévus pour environ 2’600’000.00. Le canton de Fribourg soutient la construction de piscines et la subvention peut atteindre 6’000’000.00.
En tenant compte des frais financiers et des frais d’exploitation du centre sportif, on arrive à une charge annuelle pour les communes de CHF 3’812’800.00.
54,5 MIO
Prix de la construction
1,62 MIO
Achat du terrain
2,6 MIO
dossier en vue de l’obtention du permis ainsi que des divers et imprévus
6 MIO
Soutient du canton de fribourg